Le projet D/A/C élabore un réseau de connexion autour de la question d’un rapport possible entre les artistes et les chefs d’entreprise, c’est-à-dire en quelque sorte l’idée que les artistes d’un coté et les entrepreneurs de l’autre peuvent trouver un stimulus réciproque. L’art ne doit pas se contenter d’exister dans ses modalités habituelles, conditions qui le tarissent. Au sein du monde des affaires, surtout dans les moments de crise, l’art offre la possibilité de détecter une force nouvelle.  Cela constitue en partie l’idée de base de D/A/C.

Lors du rendez-vous D/A/C à Anacapri, ce n’est pas une table ronde qui s’est mise en place, cette fois-ci nous n’avons pas de table, mais nous assistons à une rencontre autour d’une exposition. Donc, pour la première fois, D/A/C se fait en présence d’une série de travaux et de recherches.

Aujourd’hui diverses personnalités sont présentes, certaines ont d’ores et déjà constitué D/A/C comme Mario et Dora Pieroni depuis le commencement. Ils ont travaillé sur ce projet depuis des années  à diverses occasions avec Fabrice Hyber. Cette aventure est née au milieu des années 90. Pour ce meeting nous avons demandé la participation d’acteurs locaux: des personnes de Naples qui se sont engagés avec des parcours similaires. Il est bon de se présenter et de se connaître en menant chacun sa propre expérience debout au milieu de ses œuvres. Je souhaite tout d’abord remercier Federico Giuscardo qui nous a accueilli dans son jardin de la galerie CapriClou et, qui donne l’opportunité à Anacapri de s’ouvrir à ce genre de manifestation, ville qui habituellement ne l’est pas pour ce type d’événement c’est-à-dire une proposition de projets qui ne sont pas exclusivement des œuvres mais plutôt des prototypes, des idées, des expérimentations. 

Giuliano Sergio, D/A/C